Wokisme : Les femmes dans le collimateur

Femmes, réveillez-vous ! Vous êtes en danger, en danger d’annulation, en danger de mort. Une mort métaphorique peut-être, mais une mort quand-même.

Femmes, réveillez-vous ! Vous êtes en danger ! En danger d’effacement, en danger « d’annulation » … en danger de mort. Une mort métaphorique peut-être, mais une mort quand-même, dans la mesure où vous êtes en train d’être rayées de la carte sociétale, mentale et même biologique.

On ne peut plus nommer une femme

Pour commencer, on ne peut plus vous nommer. Pour ne pas heurter les femmes avec pénis, les femmes sans utérus, les femmes à prostate et autres touristes du genre, il convient désormais de vous appeler « personnes menstruées » ou, plus extraordinaire encore « personnes qui accouchent » *. Même si pour l’heure, nous n’avons jamais vu de femmes sans utérus accoucher ! Se pourrait-il qu’elles fussent… des hommes ?

Pourquoi ne pas renverser la vapeur linguistique et, au lieu de départir les femmes du mot qui les a toujours désignées, en inventer d’autres pour qualifier les « femmes avec pénis » et autres dérivés ? Si la société est capable d’inventer de nouveaux monstres, elle doit bien pouvoir également inventer les locutions ad hoc pour en parler, non ? Pourquoi voler aux femmes leur identité et le mot pour le dire ?

Par manque d’imagination ? Par paresse ? Ou par une malignité certaine et assumée pour vous éradiquer ?

Finies les sphères d’intimité

Car en plus, on ne vous rend pas la vie facile ! Finies, les sphères d’intimité où l’on était entre filles (de sexe féminin, ça me désole d’avoir à le préciser mais au point où on en est il est important de remettre l’église au milieu du village). Je veux parler des toilettes, des vestiaires, des dortoirs et même des gynécologues, et pour aller plus loin des compétitions sportives et des prisons.

Trouvez-vous agréable, pour ne pas dire normal, de partager les douches des clubs de sport avec des femmes poilues et bien montées ? Trouvez-vous opportun de sortir des toilettes d’un aéroport, d’un théâtre, d’un cinéma, et de vous retrouver nez-à-nez avec une femme se soulageant debout dans un urinoir ?

Pire : trouvez-vous logique, sachant que « statistiquement, les athlètes masculins sont 40% plus lourds, 15% plus rapides, 30% plus puissants, et 25 à 50% plus forts que leurs homologues féminins, indépendamment de quelque intervention hormonale »**, que les femmes avec pénis concourent dans les compétitions féminines et raflent, pour cause, un bon nombre de médailles ?

Quelques exemples tristement connus

Le cas le plus connu est celui de Lia Thomas, étudiante à l’université de Pennsylvanie et membre de l’équipe féminine de natation depuis septembre 2021, après avoir concouru… chez les garçons. Depuis sa transition, elle enchaîne les performances dans les bassins universitaires américains. Il y a également la sprinteuse française Halba Diouf, 980e coureur français devenue 58e mondiale en tant que femme***, l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard, la footballeuse Quinn, la cycliste sur piste Veronica Ivy, … Devant les réactions de plus en plus nombreuses des athlètes féminines (celles qui n’ont jamais été des hommes), certaines fédérations s’interrogent sur la manière de règlementer ou de conditionner ces participations, notamment sur le plan international. Le sport est une économie dans l’économie, où l’on pourrait hésiter à spolier les femmes si cela risquait de faire perdre de l’argent ou d’empêcher d’en gagner.

De l’importance de se poser quelques questions

Trouvez-vous sage qu’un gynécologue palois se fasse poursuivre en justice par un homme devenu femme sous prétexte qu’il s’est déclaré incompétent devant l’évidence de son anatomie ? « Je n’ai aucune compétence pour m’occuper des hommes, même s’ils se sont rasé la barbe et viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus des femmes » a-t-il eu le malheur de de dire, ce qui lui a valu une volée de bois vert.

Trouvez-vous juste que des lesbiennes, qui par définition n’aiment pas les hommes et encore moins leur membre, soient taxées de transphobes si elles refusent les avances d’un homme devenu femme ? Quid de la liberté d’avoir des affinités, sexuelles ou autres, avec les personnes que l’on choisit, en tant que personnes et pas en tant qu’appartenant à une communauté ? Une lesbienne devrait-elle accepter les ardeurs de toutes les femmes, juste parce que ce sont des femmes ? De même, une femme hétérosexuelle devrait-elle accepter de se faire culbuter par tous les hommes sous prétexte que ce sont des hommes ?

Enfin trouvez-vous acceptable qu’aux États-Unis, un serial violeur qui assassine ses victimes soit incarcéré dans une prison de femmes sous prétexte qu’il prétend en être une ? Comment appelle-t-on cela, déjà ? Le loup dans la bergerie ?

Si le monde marche sur la tête, ne vous y trompez-pas, vous les femmes. On vous occupe avec le leurre de MeToo, et pendant ce temps la machine à broyer est en route. Une entreprise de destruction massive, menée par un wokisme détestable, patriarcal et sournois.


*Aux États-Unis, dans le budget 2022 proposé par l’administration Biden, les « mères » sont remplacées par les « personnes qui accouchent ». Cité dans « La religion Woke » de Jean-François Braunstein, p.136.
** Ibid, p.147
*** Selon André Giraud, président de la Fédération Française d’athlétisme, dans le journal Marianne (13/04/2023)

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