Féminisme : Deux poids deux mesures

Le féminisme a sa propre échelle de Richter. Mais, contrairement aux tremblements de terre, plus les faits sont graves, moins les médias en parlent.

Le féminisme a sa propre échelle de Richter. Mais, contrairement aux tremblements de terre, plus les faits sont graves, moins les médias en parlent. Alors que les journaux occidentaux, les chaines de télévision et tous les intervenants de la megasphère de l’information donnent une large audience aux élucubrations de femelles surexcitées, on en oublie les vrais problèmes.

Sous les radars, l’inattention médiatique face aux vraies luttes

En Iran, des femmes, des jeunes filles, sont tuées parce qu’elles ne portent pas ou même portent mal le voile.

Qu’est-ce que cela donne en Occident ? Un article, deux peut-être et puis l’oubli, si confortable.

En Afghanistan les filles n’ont plus droit à l’éducation et les femmes n’ont plus le droit de travailler. Elles sont réduites au rôle d’esclaves domestiques.

Quel en est l’écho en Occident ? Là encore, une ligne, un article, et puis plus rien. Toujours le confortable oubli.

Quand les caprices éclipsent les crises

Par contre si une femme, par cupidité ou désir de notoriété accuse un homme, de préférence riche et célèbre, tout le monde va en parler et s’acharner sur le « prédateur » sans même se poser la question de son éventuelle innocence.

Par contre, si quelques illuminés veulent rendre les mathématiques plus « inclusives » au prétexte qu’elles sont « machistes », voire « racistes » (comprendre que la recherche de la solution exacte est raciste parce que certains élèves sont plus à même de la trouver que d’autres*), s’ils veulent transformer notre langage ou détruire ce qui subsiste encore du cocon familial, tous les médias montent au créneau avec une jouissance manifeste.

Or c’est en leur donnant une telle audience, que l’on soit pour ou contre, que l’on accrédite ce qui, au fond, ne sont que des caprices d’enfants trop gâtés.

Il serait temps de remettre les choses à leur vraie place et de s’attaquer aux vraies menaces qui plombent encore l’avenir de bien des femmes.


*Comme le faisait observer très justement le grand mathématicien américain d’origine roumaine Sergiu Klainerman, « les racistes sont ceux qui pensent que les enfants des minorités ne sont pas capables de faire des mathématiques ou de trouver les « bonnes réponses » »

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