Un nouveau chapitre pour l'édition​

Le Manifeste d'Une Autre Voix.

À travers ce Manifeste, notre maison d’édition indépendante s’engage à redéfinir le paysage littéraire.

Nous exprimons notre volonté de soutenir et de publier des œuvres qui reflètent la diversité des voix et des expériences. Notre mission est de créer un espace où la créativité n’est pas confinée par les conventions, mais encouragée à explorer de nouvelles perspectives et à raconter des histoires qui inspirent, défient et transforment. Découvrez comment nous envisageons de changer le monde, un livre à la fois.

Ouvrir les yeux.
Premier impératif

Ouvrir les yeux

Le monde occidental va mal. Les relations entre les hommes et les femmes vont mal. Au nom de l’égalité, on les ligue les uns contre les autres au lieu de sublimer leur complémentarité. Les relations entre les Hommes* et les Hommes vont mal.

On nie les différences pour se convaincre qu’il n’y a pas de différence. Au lieu de grandir de la pluralité. On abolit les mots pour ne pas nommer ce qu’on ne veut pas entendre. Au lieu de s’enrichir du débat d’idées. On réécrit les livres s’ils ne racontent pas la bonne histoire. Et même: on réécrit l’Histoire. On remet le passé au goût du présent pour qu’on ne puisse pas nous le reprocher dans le futur.

En un mot : ON A PEUR.

On s’autocensure plutôt que de risquer que l’opprobre s’abatte sur nous. On se flagelle tout seul plutôt que de s’exposer à d’hypothétiques coups. On n’ose plus rien faire, au risque d’être critiqué. On n’ose plus rien dire, au risque d’être bâillonné. D’ailleurs on ne prend plus de risques : c’est beaucoup trop risqué !

Au nom des libertés, on a perdu la liberté. C’est aussi simple que ça.

*Aujourd’hui, on peut encore désigner les humains par Hommes avec un grand H… mais pour combien de temps ?

Être libre.
Deuxième impératif

Être libre

Pourquoi avoir choisi le nom « Une Autre Voix » plutôt que « Contre-courant » ou « Contre-pied » ?

La réponse est simple et directe : « Une Autre Voix » n’est pas une position de confrontation, mais un engagement pour quelque chose de plus grand. Nous sommes pour la liberté de penser, la liberté d’écrire, et la liberté de partager. Notre mission est d’explorer les sujets de société sous différents angles, en évitant de succomber à une pensée uniformisée.

Nous exprimons librement nos idées, utilisant tous les mots nécessaires, sans autocensure, tout en maintenant un respect profond pour tous les points de vue.

Nous avons choisi de ne pas recourir aux « Sensitivity Readers »*, car nous croyons en notre propre jugement, éclairé par notre bon sens, notre expérience des cultures diverses et notre éducation. Nous sommes déterminés à préserver l’authenticité et la richesse de l’expression littéraire.

*Un Sensitivity Reader est employé par les maisons d’éditions pour expurger les manuscrits de TOUT ce qui pourrait heurter TOUTES les sensibilités. On imagine à quoi peuvent ressembler les textes, après…

Briser le déni.
Troisième impératif

Briser le déni

"Facts do not cease to exist because they are ignored."

Les faits ne cessent pas d’exister parce qu’on les ignore. C’était vrai il y a près d’un siècle, ça l’est encore aujourd’hui, et d’ailleurs : ça l’a toujours été.

C’est pourquoi nous nous attachons à proposer des textes inspirés de la réalité.

Pour montrer le monde tel qu’il est, la société telle qu’elle est devenue ou en passe de devenir, et inviter à réfléchir tout en se sentant concerné.

Dans un monde où l’évidence est souvent contestée, Une Autre Voix est là pour la rappeler.

Pilonner le pilon.
Quatrième impératif

Pilonner le pilon

"Le pilon dans le poulet, c’est bon ; dans l’ancien combattant, c’est émouvant ; dans l’édition, c’est déprimant."

C’est le grand drame de l’édition.

Chaque année, 1 livre sur 4 part au pilon. Cela représente plus de 140 millions de livres. Quand on sait qu’il faut 500 litres d’eau pour fabriquer 1 kilo de papier, soit environ 150 litres d’eau pour 1 livre de 300g, quand on sait qu’il faut 17 arbres pour produire une tonne de papier, soit environ 1 arbre pour 196 livres, quand on sait que l’empreinte carbone d’un livre est de 1,3 kg de CO2 en moyenne. À l’heure où les ressources naturelles, l’énergie et les matières premières sont comptées et où l’on nous martèle sans cesse qu’il faut réduire les émissions de gaz carbonique.

On se demande: mais pourquoi produire autant si c’est pour le jeter après?

Pour se donner bonne conscience, d’aucuns vous diront que ce n’est pas si grave puisque les livres pilonnés sont recyclés (utilisant encore de l’eau, encore de l’énergie, et produisant encore du CO2 soit dit en passant), mais le BON SENS ne voudrait-il pas qu’ils ne soient tout simplement pas produits? Fait-on à dîner pour quatre quand on est seul à table ?

Chez UNE AUTRE VOIX, pour éviter ce gâchis, nous avons décidé d’emprunter… une autre voie.

  • Une production calibrée, réajustée en fonction des ventes réelles.
  • Une distribution ciblée, via notre site et à travers un réseau de libraires amis.
  • Une mise en ligne des ouvrages, avec incitation à les télécharger.
  • Et pour les bibliophiles et les amoureux du papier (comme nous) : une première édition limitée de grande qualité, imprimée à proximité, et réservée à nos abonnés.

Ainsi nous espérons atteindre notre objectif : ZÉRO PILON