Les cinq bonnes raisons de ne pas en avoir

Sommes-nous prisonniers des listes toutes faites et des conseils formatés ? Osons sortir du moule et questionner l’influence du prêt-à-penser sur nos choix.

Nous sommes tous avides de bons conseils. Mais sommes-nous devenus incapables de formuler nos propres idées, d’imaginer nos solutions personnelles ?

La moindre recherche sur un moteur internet vous mène automatiquement aux articles les mieux référencés, ceux qui attirent, ceux qui captivent, ceux qui génèrent du flux, un flux paramétré par des IA et leur batterie d’algorithmes

Il semble compromis d’obtenir des informations de première source si nous n’affinons pas à l’extrême nos investigations. Les écrits qui renseignent pour de vrai, les textes bruts, de première presse, passent à la trappe. Il m’arrive régulièrement de me connecter directement sur Google Scholar, la version scientifique, afin d’éviter cette masse indigeste et inutile. 

Une grande proportion de ces articles informateurs, ou plutôt désinformateurs, vous propose les 5 meilleurs trucs de grand-mère, les 5 meilleurs lieux à ne pas manquer, les 5 meilleures activités à faire ce week-end à Paris. 

5 images et 5 lignes de trois fois 5 mots et l’affaire est bouclée. Vous devez vous contenter d’un contenu léger, similaire dans les 5 premières références consultées, peut-être plus. Finalement, vous avez perdu 5 minutes à ne rien apprendre, si ce n’est que nous avons tous la même grand-mère.

Arrêtons de croire que nous sommes tous pareils

Qui a pu insuffler cette idée auprès des générateurs d’IA ? Imaginer que notre vie à tous se résume en 5 points, 5 points identiques pour tout le monde, inlassablement les mêmes 5 points ! De temps à autre, l’un d’entre eux varie et cela nous perturbe, fragilise notre confiance. 

Plusieurs personnes se ressemblent beaucoup et sont habillés de la même manière

C’est donc bien la preuve que je fais fausse route, moi qui suis convaincue de la diversité et de la richesse de la gent humaine, parce que oui ! les 5 meilleures raisons, ça fonctionne ! Nous lisons en diagonale les gros titres, nous nous arrêtons sur les photos qui souvent ne représentent pas l’endroit spécifié et nous nous y rendons en masse. On le fait tous, pareil aux autres. Et malgré la multiple déception — il y a trop de monde, cela ne correspond pas à ce que j’imaginais — on recommence !

Et pourtant, vous vous rappelez également cet endroit merveilleux que vous avez foulé il y a quelques années et dont personne ne parle. Vos intérêts sont certainement contestables puisqu’aucun des rédacteurs en vogue n’en fait référence. Vous avez aussi tenté un post sur le sujet, sans succès.

Vous réfléchissez, vous retournez la situation mille fois dans votre tête et puis le doute s’installe. Vous réalisez enfin la supercherie. Une poignée d’articles alimente des quantités inimaginables de contenus, adaptés, modifiés, traduits, réécrits, réinterprétés, pour les rendre originaux. C’est le téléphone arabe à l’écrit. 

Et ça marche ! 

Faire croire que nous sommes tous pareils, que nous avons tous les mêmes besoins et les mêmes envies, est lucratif. Ces activités pèsent d’ailleurs lourd dans le portefeuille de certains. C’est le marché de la bêtise humaine.

L’absurde, base de notre société moderne

Les algorithmes définissent des publics cibles et les IA pondent du contenu à leur attention. Aujourd’hui, à 52 ans, je reçois mille pubs sur mes profils réseautiques qui vantent les exercices Pilates à faire dos au mur ou sur une chaise, voire dans le canapé — je rigole —, à réaliser en douceur pour perdre ces fichus kilos en trop. Une fraction me considère d’ailleurs comme obèse, avec un indice corporel à 25. Je n’ai pourtant pas envie de maigrir et je juge la marche quotidienne suffisante. Heureusement, je ne suis pas susceptible. 

Ces postes se mélangent sans distinctions aux jeux cérébraux qui vont m’aider à entretenir ma mémoire certainement défaillante, à ces collections de vêtements amples taillés pour moi — quelle chance ! — ou encore à ces ruses pour bien vivre la pension avec 500 000,00 € — Ah ah, la retraite à 52 ans ? avec 500 000,00 € ? tout le monde en rêve ! Bref au vu de mon âge, les cours de Zumba me sont interdits.

Et je ne vous parle pas de tous ces conseils pour écrire un roman ! Je vois défiler une quantité folle d’astuces pour éditer et surtout gagner de la notoriété. C’est bien connu, le souhait de chacun est d’avoir du succès. La recette est très simple, on vous le promet. Vous n’avez plus qu’à suivre cette formation magique dont le coach vous révèlera le truc indispensable une fois que vous serez abonné ou d’acquérir ce grigri très cher ou encore de faire des Pilates contre un mur, cette discipline possède mille-et-une vertus.

Des personnes assistent au décollage de plusieurs montgolfières

Avoir du talent ne conduit pas forcément au succès, ce n’est pas une nouveauté, mais aujourd’hui on vous garantit la réussite aussi sans compétences. Il suffit de sponsoriser ses publications et d’acheter ses amis.

Bref du foutage de gueule, de l’insulte voilée par des propos qui se veulent bienveillants alors qu’ils sont diffamants. L’important est de vous vendre des abonnements, même s’ils ne servent à rien. Très souvent, ils ne servent à rien

Et on finit tous par essayer, ne fût-ce qu’une fois. Mon dernier en date est le Projet Voltaireha ha. Ce n’est sans doute pas la pire application du genre, mais c’est évident, ce n’est pas en récoltant les 1000/1000 points que vous serez devenu un as de l’orthographe, loin de là. Si vous vous contentez de ce petit jeu, parce que finalement c’en est un et tout le monde gagne, sans jamais pratiquer régulièrement ou vous mettre en situation, cela ne sert à rien. Quand je constate le nombre de correcteurs qui vantent leur professionnalisme avec ce score, cela me fait peur.

Plus c’est gros et plus ça marche. Cela doit fonctionner puisque ça ne s’arrête jamais. Plus les semaines défilent et plus ces invitations sont absurdes, plus elles se multiplient, plus elles foisonnent. Je passe mes temps morts à supprimer ces pubs, à les qualifier de hors propos, mais rien n’y fait. À peine une demi-journée de tranquillité que la vague revient en force. Alors je les ignore et m’amuse à chercher les vrais posts, ceux de mes amis qui ouvrent leur jardin ce week-end ou qui s’exaltent de l’exposition d’art qu’ils viennent de visiter. C’est un véritable divertissement, car ces sujets privés sont de plus en plus rares et il faut avoir l’œil attentif et sélectif pour ne pas les louper.

Cette panade que nous devons ingérer est infâme et sans saveur. J’éprouve énormément de difficultés à me sentir concernée. Et vous ?

L’exemple des tourterelles, ces inséparables amoureuses

L’autre jour, Minos, mon chat, un adorable sacré de Birmanie, revint du jardin, un volatile pantelant à ses crocs. Je le maudis, car à bien le regarder, j’y préfère les oiseaux. 

Une tourterelle ! A-t-il vraiment osé ?

J’envoie le misérable au diable. 

Il y a peu, je m’extasiais encore avec mon époux face à ce couple éternel. Ces oiseaux ont l’art de s’offrir aux rares rayons de soleil. Ils s’enlaçaient sur la branche d’un magnolia à l’unique endroit illuminé de la ramure. Nous étions ébahis devant le spectacle. Nous y sommes restés près d’une heure en pâmoison.

Je regardai mon chat d’un œil très mauvais et je voulus m’assurer que l’incident ne soit pas funeste pour le malheureux rescapé. Je souhaitais trouver des informations contredisant mes convictions : si l’un meurt par accident, l’autre se laisse dépérir de chagrin. 

Maudit prédateur.

Voici ce que m’a livré les méandres de la toile :

« Les tourterelles, à deux, c’est plus facile que seul·e », une leçon de parité inclusive à l’attention des Hommes. Le texte parle peu des oiseaux si ce n’est qu’ils sont mignons et clairement monogames, soit un bel exemple à suivre. Un bel exemple ? À suivre ?

Oui, l’Humanité devrait en prendre de la graine et apprendre à se répartir les tâches. Ah !

Je rêve et puis je pleure. Quel incroyable raccourci ! J’ai sans doute loupé quelque chose entre la cause et l’effet, l’introduction et la conclusion. Cet article n’a pas de corps. En gros, admirer des oiseaux se bécoter se résume à : « Chéri, va faire la vaisselle, je l’ai déjà faite hier et c’est ton tour. » S’il s’exécute, c’est que j’ai un mari respectueux. Les plus chanceuses n’ont même pas besoin de le demander.

Effectivement, bien que le texte ne le précise pas, ces oiseaux s’occupent ensemble du nid et de la progéniture, leur activité principale après le bécotage. Alors, ne faites surtout pas comme le coucou qui pond dans la couche des autres et abandonne leur rejeton. 

Deux tourterelles se bécottent

Mes recherches m’ont aussi proposé de belles photos assorties de légendes vides de sens. Elles m’ont plongée dans quelques forums où il était question d’élevage, l’horreur. Je n’ai rien, absolument rien, trouvé pour répondre à mon interrogation du moment.

J’en conclus que le web nous livre une abondance d’articles anthropocentrés parfaitement inutiles. L’Homme est toujours cet animal arrogant, convaincu de sa suprématie, mais qui devrait pourtant s’inspirer de la nature. 

Mais quelles sont ces 5 bonnes raisons de ne pas en avoir ?

Internet reste une mine d’informations même s’il faut être de plus en plus rusé pour les dénicher. Avec de la persévérance, vous tombez sur des pépites. Permettez-moi d’user de ce mot à la mode, on le retrouve à toutes les sauces et pour désigner n’importe quelle niaiserie, alors allons-y. De toute façon, dès que vous tombez sur une réelle pépite, plus personne ne vous croit. 

Aujourd’hui, il faut d’amblé maitriser les sujets de façon pointue pour indiquer une requête suffisamment fine à votre moteur de recherche pour parvenir à vos fins. Sans cela vous ne trouverez pas l’information précieuse, il n’y a plus que du dégueulé mille fois remâché. Il devient rarissime de pouvoir s’extasier à la lecture de textes riches.

C’est ainsi que j’ai décidé de ne plus avoir de bonnes raisons. Je préfère agir en fonction de mes envies, de mes besoins, sans motif intellectuel ou construit, aucun. 

Ne pas avoir de bonnes raisons augure les miracles suivants :

1. Éviter la masse et fuir l’absurde

La raison qui m’apparait la plus évidente est celle d’éviter les lieux surpeuplés, les 5 sites à ne pas louper. Je déteste la foule, elle me rend dingue. J’aime me retrouver en toute intimité aux endroits que j’affectionne et partager ces moments choisis en famille. Nous avons dernièrement visité la chapelle Rosslyn en Écosse, celle du Da Vinci Code. C’était l’enfer, pourtant la bâtisse en elle-même est incroyable. Il m’insupporte de devoir subir les conversations animées des autres. Alors si c’est pour recueillir leurs commentaires sur l’article web qui les a poussés là où je suis, non merci. J’aime le calme et la sérénité. J’affectionne de pouvoir profiter d’un instant privilégié, unique.

Du même acabit, je préfère éviter les 5 recettes parfaites pour recevoir ses amis, cela permet de ne pas se retrouver face à des rayons vides, dévastés par les amateurs de bons plans.

Je considère les files comme absurdes, surtout si on arrive enfin aux portes lorsqu’elles se ferment. Suivre les place to be et les things to do est la meilleure façon de perdre son temps et d’être déçu.

2. Comprendre l’unicité, valoriser la diversité et oser être soi

Je suis parfois éberluée à la lecture de certains articles. Il suffit de réaliser ces 5 astuces pour que cela fonctionne. Je les pratique au quotidien depuis des années sans me poser toutes ces questions et je suis loin des promesses escomptées. Je me rappelle alors que nous sommes tous différents, ce qui s’applique aux uns ne marche sans doute pas pour les autres. Une moyenne de 5/10 peut être obtenue par autant de 0/10 que de 10/10. Dans ce cas de figure, aucun des individus ne correspond à la moyenne et ne peut donc s’y référer. Vouloir faire tendre chaque humain à une statistique est absurde. Envisager effacer ses particularités pour se fondre dans la masse est un leurre des plus pénibles dont les algorithmes essayent de nous convaincre. Vive l’unicité ! Et la binarité au bucher !

De ce constat, il est devenu pour moi impossible de suivre un conseil et je ne vois aucun intérêt à devoir m’en justifier. Avoir une bonne raison ne légitime absolument rien. 

Il est important de sortir du lot, d’oser être soi-même et de l’affirmer. Au diable le succès ou la reconnaissance. Les atteindre dépend des autres et de leurs jugements. 

Pourtant, être soi-même ne signifie pas ignorer les autres. Trouver un équilibre entre affirmation de soi et bienveillance est essentiel. À tout prix et dans tous les cas, prôner la bienveillance explore cette nuance et notre rapport à l’autre.

Si ces autres sont bien le miroir ou l’écho de ce que nous sommes, aucune nécessité de se construire sur ces bases. Nous ne sommes pas obligés de calquer l’image qu’ils renvoient.

3. Éviter les jugements et susciter l’intérêt

Quoi que nous fassions, tout et son contraire, nous sommes jugés. Alors, pourquoi s’évertuer à entrer dans le moule ? Et d’ailleurs dans quel moule ? Il est de moins en moins défini. Je me souviens de cette époque, pas si lointaine, où monsieur roulait en Audi et madame en Mini. C’était le nec plus ultra, mais si vous y adhériez, on vous accusait de plagiat, ou de manquer de personnalité. Ah ah, on nous reprochera bientôt de respirer comme tout le monde.

Une femme est enfermée dans une cellule

Pour ma part, je possédais une Audi et mon mari partait à pied, puis j’ai pris le bus. Ce n’est pas parce qu’on m’incriminait de conduire comme un homme, mais parce que, dans nos contrées reculées, l’Ardenne belge tout de même, les bus sont encore presque déserts. J’y ai établi mes habitudes d’écriture et aux premières heures, les quelques usagers me dévisageaient, outrés de ce travail continu. J’ai persévéré, les langues se sont déliées, d’abord des questions pour répondre à leur incompréhension et enfin de la sympathie. C’est là que j’y ai trouvé certains de mes meilleurs lecteurs.

4. Se libérer des normes et suivre son instinct

Notre nouveau monde proclame la norme pour le bien-être de tous et surtout pour se montrer irréprochable — on a pensé à tout ! Chaque secteur établit son carnet de règles, sur base de constats vécus — tirer les leçons de nos expériences, ne plus commettre les mêmes erreurs, comme si nous revivions sans cesse les mêmes situations. Nos lois évoluent au rythme des incidents, des accidents et des catastrophes, tous ces évènements qui sont souvent fortuits, imprévisibles, uniques. Nous balisons notre terrain de jeu pour que cela n’arrive plus jamais, et c’est autre chose qui survient. L’homme ne semble pas comprendre cette diversité puisqu’il poursuit sa quête du toujours mieux. On finit par ne plus pouvoir rien faire, par s’asphyxier. De plus en plus de normes empêchent d’en appliquer d’autres, c’est le serpent qui se mord la queue.

Quelques exemples :

  • Aujourd’hui, architecte, je dois construire de façon durable et inscrire les matériaux dans une banque de données du réemploi en vue de les utiliser ailleurs dans 50 ans. J’aimerais qu’on me réexplique le mot durable si je compare nos bâtiments à ceux des Égyptiens ; 50 ans contre 3000. Et si on récupérait les pierres de Gizeh pour ériger un centre de loisirs en plein désert ? Ça vous dit ? C’est durable ! 

Je suis convaincue d’une chose : conserver et entretenir le patrimoine est plus responsable que de démolir ce qu’on qualifie de passoire thermique — une façon de se donner bonne conscience. Et pourtant, on démonte de plus en plus de bâtiments très habitables. On légitime ces actions au nom de l’écologie, de la sécurité ou de l’accessibilité. À mon sens, nous parlons plutôt de la gestion de certains très gros portefeuilles, ceux de l’immobilier et de l’industrie des matériaux. Et cela me rebute. Plutôt que de ralentir notre consommation, notre croissance, nous l’accélérons et nous la légitimons avec les raisons mêmes qui devraient nous pousser à ralentir. Quand je vous parlais d’absurde !

  • Tout autre chose, je ne peux plus profiter de laitage, car c’est évident que mon organisme adulte ne le digère pas, c’est ce que les recherches démontrent sur base d’un échantillonnage. Manque de pot, je suis hors catégorie et je bois du lait tous les jours, sans aucun désagrément. Je me souviens avec nostalgie de ce produit fermier que ma grand-mère rapportait de son voisin, elle le mettait à bouillir et m’en offrait la crème. Aujourd’hui, elle serait considérée comme criminelle, sortir d’une ferme un lait non pasteurisé est hors la loi. Pourtant elle ne m’a pas tuée, je n’en suis pas morte, même si effectivement une mauvaise bactérie aurait pu s’y user comme ce fut le cas pour certaines rares exceptions.

5. Éviter la suranalyse et s’affranchir des attentes

Trop réfléchir et trop intellectualiser nos choix mènent à la déception. Aujourd’hui, nous passons plus de temps à chercher les propos qui nous confortent dans notre quête plutôt que d’en profiter. Nous éprouvons le besoin de nous rassurer. L’inconvénient est qu’on déniche autant d’arguments que de contre-arguments, de quoi en perdre la raison. À ce rythme, laissons parler le cœur. Il nous fera gagner un temps précieux et nous livrera des trésors. 

Entre les 5 bonnes raisons de devenir mère et les 5 bonnes raisons de ne pas le devenir, il y a de quoi se transformer en chèvre. D’ailleurs, souvent les motifs des deux camps nous parlent. Nous ne savons plus sur quel pied danser et nous perdons en cohérence, exactement ce que les autres vont nous reprocher.

Nous posons enfin notre choix après des jours, des semaines, des mois d’hésitation, de tergiversations. Mais une fois face au résultat, nous constatons que ce n’était pas ce que nous espérions. La chute est douloureuse au vu du temps perdu et du travail de réflexion effectué. 

Chercher les bonnes raisons fait miroiter le meilleur tel un mirage. Est-il possible de tendre vers ce moi parfait qui n’existe pas alors que la toile tente de nous le vendre coute que coute ?

À persévérer dans cette direction, nous nous berçons d’illusions, mais nous y croyons.

Rideaux.

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Malédicte

Quand on croit en l’amour, plus fort que tout, comme le seul principe vrai, authentique pour réunir les hommes ; quand on est architecte, qu’on dompte avec les arts le gout du beau et les techniques, le sens de la précision et de la perfection ; quand la société vous bascule du bien au mal, du bonheur aux coups bas et ne vous fait aucune fleur ; quand on vit d’écriture comme un seul moyen de poser ses émotions et de laisser vibrer leur sensibilité, leur fragilité ; on déboule un jour ou l’autre, le cœur chargé de mots, de phrases, d’histoires à partager dans une maison d’édition.
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